Vous avez envie de partir à l’aventure, découvrir un pays, y rester plusieurs mois et pouvoir y travailler ? Rien de plus facile avec le Working Holiday Visa ! Le Working Holiday Visa (WHV),
aussi appelé Permis Vacances-Travail (PVT) ou Visa Vacances-Travail (VVT), vous permet de rester dans un pays pour une durée maximale d’un an et de pouvoir y travailler. Si après avoir lu
l’article Comment économiser pour voyager,
vous avez toujours peur de ne pas avoir assez d’argent pour aller parcourir le monde, le Working Holiday Visa peut être une bonne alternative pour compléter vos ressources. Donc si l’aventure
vous tente les prochaines lignes devraient vous intéresser.
Pourquoi partir avec un working
holiday visa ?
Voir du pays. Les voyages forment la jeunesse. Si vous êtes français vous pouvez avoir ce visa dans les pays suivants : Argentine, Australie, Canada, Chili,
Colombie, Corée du Sud, Hong-Kong, Japon,Mexique, Nouvelle-Zélande, Russie, Taïwan.
S’immerger dans la culture d’un pays. Rester longtemps dans un pays permet de voir aussi des choses qu’on ne voit pas forcément en restant seulement quelques
semaines.
Se financer. Parce que voyager ça a un coût et dans ce monde travailler reste le moyen le plus sûr de gagner de l’argent (à moins d’avoir un compte au Panama).
Faire le plein de rencontres (bonnes ou mauvaises). À défaut de devenir riche pendant votre voyage vous aller rencontrer plein de nouvelles personnes venant
d’horizons différents.
Le working holiday visa comment
ça marche ?
Le Working Holiday Visa vous permet donc de rester dans un pays pour une durée maximale d’un an (deux ans pour le Canada) et d’y travailler. Pour être éligible à ce visa vous devez avoir entre 18
et 30 ans (la limite d’âge est de 35 ans pour le Canada). Les critères d’obtention du visa varient selon les pays. Dans presque tous les cas on vous demandera de souscrire à une assurance voyage
et d’avoir un minimum de ressources financières (le montant minimum varie selon les pays). D’autres documents peuvent vous être demandés comme un billet d’avion aller-retour, une lettre de
motivation, un extrait de casier judiciaire vierge (donc c’est mort si vous bossez à la FIFA ou pour les Balkany)… Vous trouverez ci-dessous les différents Working Holiday Visa disponible pour
les Français par pays avec leurs caractéristiques.
Argentine.
Limite d’âges : 18 à 30 ans.
Coût du visa : Gratuit.
Ressources minimales : 2500€.
Quota : 700 places.
Où demander son visa : Vous devez envoyer votre dossier par courrier à l’adresse suivante :
Ambassade d'Argentine en France
Section Consulaire (Visas PVT) – Argentine
6, rue Cimarosa
75116 Paris
Si votre dossier est accepté vous serez convoqué pour un rendez-vous à l’Ambassade d’Argentine à Paris où vous devrez présenter les originaux de vos documents.
Documents à fournir :
Lettre de motivation.
Passeport.
Une photo d’identité.
Réservation du billet d’avion (à présenter seulement pendant votre rendez-vous).
Justificatif de ressources (attestation signée et datée de votre banque).
Certificat médical.
Assurance.
Casier judiciaire avec Apostille de la cour d’appel de Rennes (la demande se fait par internet, vous devrez ensuite le faire apostiller en l’envoyant à l’adresse suivante : Cour d’Appel de Rennes, Place du
Parlement de Bretagne – CS 66423 – 35064 RENNES CEDEX).
Billet d’avion aller-retour ou ressources financières supplémentaires pour acheter le vol retour.
Assurance.
Même si ces documents ne sont pas nécessaires pour demander le visa ils peuvent vous être demandés quand vous arrivez à l’immigration.
Sydney, Australie.
Canada.
Limite d’âges : 18 à 35 ans.
Coût du visa : 250$ CAD (environ 170€).
Ressources minimales : 2500$ CAD (environ 1700€).
Quota : 6400 places.
Où demander son visa : sur internet sur le site de l’immigration canadienne. Les inscriptions pour le WHV sont ouvertes une fois par an et vous avez intérêt à être rapide pour
faire votre demande, les quotas sont vite atteins.
Documents à fournir :
Justificatif de ressources.
Scan du passeport.
CV.
Photo d’identité.
Assurance.
Durée : Contrairement aux autres pays au Canada la durée du Working Holiday Visa est de 2 ans pour les Français (contre un an dans les autres pays).
Chili.
Limite d’âges : 18 à 30 ans.
Coût du visa : 115€.
Ressources minimales : 2500€.
Quota : 200 places.
Où demander son visa : Vous devez envoyer votre dossier au Consulat Général du Chili en France (64 Boulevard de la Tour-Maubourg, 75007 Paris). Si votre de
dossier est validé vous recevrez un email vous demandant de vous rendre au consulat avec votre passeport pour retirer votre visa. Le règlement des frais se fera à ce moment (seulement par carte
bancaire).
Documents à fournir :
Formulaire de demande.
Deux photos d’identité.
Photocopie du passeport.
Justificatif de ressources.
Extrait de casier judiciaire.
Certificat médical.
Assurance.
Photocopie du livret de famille ou de l’acte de naissance.
Où demander son visa : Vous devrez d’abord remplir un formulaire en ligne, puis prendre un rendez-vous avec l’Ambassade de Colombie en France (22 Rue de
l'Elysée, 75008 Paris). Vous devrez fournir les documents nécessaires à l’obtention du visa lors de ce rendez-vous.
Billet d’avion aller-retour ou ressources financières supplémentaires pour acheter le vol retour.
Justificatif de ressources.
Jardin, Colombia, Pedro Szekely, Flickr.
Corée du Sud.
Limite d’âges : 18 à 30 ans.
Coût du visa : gratuit.
Ressources minimales : 2500€.
Quota : 2000 places.
Travail : Vous ne pouvez pas travailler dans le domaine du divertissement (bar, boîte de nuit, casino…), du droit, de la médecine, de l’aviation, du journalisme
et de l’ingénieure.
Où demander son visa : Vous devez vous rendre physiquement à l’Ambassade de la Corée du Sud en France pour faire votre demande (Ambassade de a République de Corée
en France, 125, rue de Grenelle, 75007 Paris).
Documents à fournir :
Formulaire de demande avec adresse email et coordonnées des parents (adresse et numéro de téléphone fixe).
Justificatif de ressources.
Billet d’avion aller-retour ou ressources financières supplémentaires pour acheter le vol retour.
Certificat médical.
Casier judiciaire.
Passeport.
Une photo d’identité.
Lettre de motivation.
Certificat de scolarité ou photocopie du dernier diplôme.
Travail : Vous ne pouvez pas travailler plus de 6 mois pour le même employeur.
Où demander son visa : Vous pouvez vous rendre physiquement à l’Ambassade de Chine en France ou envoyer votre dossier par voie postale (Ambassade de Chine, 11
avenue George V, 75008 Paris).
Une photo d’identité (à coller sur le formulaire de demande).
Photocopie du passeport.
Justificatif de ressources.
Billet d’avion aller-retour ou ressources financières supplémentaires pour acheter le vol retour.
Assurance.
Si vous faites votre demande par courrier vous devez aussi envoyer un chèque de banque en Dollar de Hong-Kong de 160$ HKD libellé à l’ordre suivant « The Government of the Hong Kong
Special Administrative Region ».
Ressources minimales : 3100€ (4500€ si vous n’avez pas de billet retour).
Quota : 1500 places.
Travail : Vous ne pouvez pas travailler dans les bars, boîtes de nuit, et casinos.
Où demander son visa : Vous devez vous rendre physiquement à l’Ambassade du Japon ou dans l’un de ses 3 consulats pour faire votre demande. L’ambassade se trouve
à Paris, et les consulats à Strasbourg, Lyon et Marseille.
Une photo d’identité (à coller sur le formulaire).
Votre passeport (original et photocopie).
Justificatif de ressources (seulement des documents originaux, si vous imprimez un extrait de banque en ligne vous devrez le faire certifier par votre banque).
Où demander son visa : Vous devez vous rendre physiquement à l’Ambassade du Mexique en France (4, rue Notre-Dames des Victoires, 75002 Paris), après avoir pris un
rendez-vous sur le site internet de l’ambassade.
Si vous partez en Australie ou en Nouvelle-Zélande, même si elle n’est pas obligatoire je vous conseille fortement de prendre une assurance Working Holiday Visa avant de partir. On est jamais à
l’abri d’un pépin (ça n’arrive pas qu’aux autres) et que dans ces pays un passage à l’hôpital peu coûter très cher. Vous trouverez plusieurs compagnies d’assurances proposant des assurances
Working Holiday Visa, pour ma part lors de mes séjours en Australie et Nouvelle-Zélande je suis parti avec l’assurance Cap Working Holiday de Chapka Assurances.
Partez avec assez d’argent.
Parce que voyager ça coûte cher et que trouver un boulot à l’étranger peut parfois être compliqué, pensez à économiser suffisamment d’argent avant de partir (vous pouvez lire l’article Comment économiser pour voyager). Je vous conseille de partir avec au moins le double du montant demandé par le pays
de destination. En Australie par exemple il n’est rare de rencontrer des voyageurs qui arrivent avec très peu d’argent (alors que le coût de la vie est élevé), pensant naïvement trouver du
travail facilement et qui finalement se retrouvent vite sans un sous en poche et doivent demander de l’argent à leur proche ou rentrer en France au bout de quelques semaines. Et puis partir avec
suffisamment d’argent vous permettra aussi de voyager plus et de travailler moins ce qui est après tout l’objectif de cette aventure.
Travail.
Trouver un travail dans un pays étranger peut se révéler compliqué. Ça nécessite du temps et le temps c’est de l’argent (d’où l’intérêt d’avoir des économies). Ça sera encore plus dur si vous ne
parlez pas la langue du pays. Soyez aussi conscient que la plupart des jobs que vous trouverez seront des postes peu qualifiés. Mais rassurez-vous ramasser des kiwis en Nouvelle-Zélande ça peu
aussi être fun et vous permettre de faire de nouvelles connaissances (par contre ne vous attendez pas à devenir riche). Trouvez un « travail qualifié » est très difficile avec ce type de visa. Ne
perdez pas de vu que la finalité de ce visa est avant tout de vous permettre de voyager dans un pays. Renseignez-vous sur le droit du travail local afin de ne pas vous faire exploiter et vérifiez
que vous êtes bien déclarés lorsque que vous bossez. Par exemple en Australie certains employeurs peu scrupuleux n’hésitent pas à employer des voyageurs au black avec des salaires en dessous du
minimum légal. Enfin si vous galérez à trouver du taf vous pouvez aussi essayer de faire du Woofing ou du HelpX, vous serez nourris et logés gratuitement en échange de
quelques heures de travail par jour.
Démarches administratives.
Renseignez vous aussi sur les démarches que vous devrez effectuer lorsque vous serez sur place (demandez un numéro pour les impôts, ouvrir un compte bancaire …).
Apprendre la langue et la culture
du pays.
Apprendre la langue et la culture du pays avant de partir vous permettra de vous adapter plus facilement à votre destination. Pour ce faire vous pouvez essayer de trouver des language exchange
près de chez vous, regarder des films en VO, ou trouver des cours en ligne. Je vous conseille le site Anglais Facile, sur ce site vous trouverez des cours et exercices gratuits pour apprendre l’anglais, mais aussi l’espagnol, le japonnais et d’autres
encore.
Profiter.
Enfin le dernier le conseil que je vous donne profitez au max de cette expérience (ça veut pas non plus dire faites n’importe quoi). N’ayez pas peur de partir, profitez de chaque occasion pour
explorer le pays, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre une nouvelle langue. Comme disait Jack Kerouac « La route, c'est la vie » !
L’avis du Bricoleur.
J’espère que cet article vous a donné envie de tenter l’aventure. Je trouve que le Working Holiday Visa est une très bonne option pour partir à la découverte d’un pays et de sa culture. Vous
allez faire le plein de nouvelles rencontre, découvrir de nouveaux endroits et aussi peut-être rencontrer quelques galères mais vous en sortirez grandi. Pour ma part j’ai tenté deux fois
l’expérience en Australie et Nouvelle-Zélande et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Donc voila maintenant que vous avez toutes ces infos il ne vous reste plus qu’à préparer votre valise. Si
vous avez aimé cet article n’hésitez pas à laisser un commentaire pour nous indiquer dans quel pays souhaitez partir ou êtes déjà partis avec un Working Holiday Visa.
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